Les couteaux d’art, c’est quoi ?

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Les couteaux d’art, sont communément appelés, coutellerie d’art, couteau d’art, couteau custom, pièce unique, couteau d’artisan.

Je réalise entièrement, la création et la fabrication de ces couteaux, au sein de mon atelier.


Ces couteaux se distingue, par la qualité des savoir-faire mise en œuvre, par les heures d’apprentissage et de travail, par le fait que chaque pièce et totalement réalisée à la main, une à une, soit par abrasion ou par forge.

Après avoir, créé le couteau à partir d’une page blanche et d’un crayon, et après avoir réalisé un gabarit en acier à partir du dessin, je vais découper les différentes ébauches du couteau :

-La lame, est ébauchée dans un acier spécifique, en fonction que l’on désire une lame en acier inoxydable ou en acier au carbone, et le tarif final du couteau.

-Le ressort, sera découpé soit dans une nuance d’acier courante tel que l’acier inoxydable Z20C13, qui convient très bien pour sa souplesse, ou dans un acier plus haut de gamme tel que dans du damas.

-Les platines, seront découpées, soit dans de l’acier inoxydable ou dans du maillechort ou autres matériaux en fonction du tarif final du couteau.

-Pour les mitres, je préparerai un acier inoxydable ou du maillechort ou tout autre matériaux en fonction du tarif final du couteau.

-Pour les côtes qui servirons à réaliser le manche, elles seront préparées, soit à partir de bois, de corne, d’ivoire, de bois de cerf, ou de rennes etc… en fonction du tarif final du couteau.

Après les avoir ébavurées, je vais effectuer les différents perçages, de l’axe de la lame, pour le maintien du ressort, des côtes, et je vais tracer la forme extérieur de la pièce à l’aide du gabarit.

Je retire le supplément de matière, et ébavure mes pièces de nouveau.

Une fois les pièces dégrossies, elles sont ajustées, chacune, une à une, pour que chaque pièce s’ajuste parfaitement.

Ensuite je marque, l’onglier, la marque de fabrique, le nom du modèle, à l’aide de poinçons trempés.

Une fois les marquages réalisés, il faut donner le tranchant à la lame, sur la ponceuse abrasive.

Etape très importante, est complexe, elle est réalisée à main levée et peux durer jusqu’à une heure.

Pour le moment, la lame, le ressort, ne sont pas rigide, la lame ne coupe pas, et le ressort ne fonctionne pas !

Je réalise la trempe de ces pièces, à la forge, à l’œil, ce qui permettra à la lame de pouvoir trancher et au ressort de pouvoir retenir la lame ouverte et fermée.

Une fois que l’on sait assurer sur que la trempe est bien réalisée, on va pouvoir donner le tranchant final à la lame.

C’est pour cela, que je noté plus haut que ça peut durer une heure !

Si on rencontre un souci, lors de cette étape, on recommence la lame, depuis le début.

Une fois que la lame, est fini, on que le ressort et parfaitement ajusté, on peut commencer à travailler sur le manche, pour réaliser les mitres et le travail de dégrossissage de la matière du manche, pour ensuite l’ajuster.

Une fois que l’on a fabriqué les différentes pièces du couteau, la lame, le ressort, les platines, les mitres, le manche, on monte le couteau à blanc, pour pouvoir le façonner, et lui donner sa forme définitive, tout en faisant attention de ne pas toucher le mécanisme ou tout autre partie sensible du couteau.

Toutes les zones du manche sont ensuite poncées à la main, au papier abrasif du grain 240 au grain 1200, pour avoir une finition très fine.

Par la suite, le couteau est entièrement et délicatement démonté, et je poli, un à un, la lame, le ressort, chaque platines, chaque mitres et les deux partie du manche, que l’on appelle les côtes.

Les différentes pièces du couteau sont remontées les unes avec les autres, les mitres sont montées sur les platines, le ressort et riveté aux platines, les côtes sont montées sur les platines, pour finir par monter la lame, et fixer le ressort au « cul » du couteau.

Mais ce n’est pas fini :

Je re-ponce une dernière fois le couteau, pour retirer toutes traces du au montage final du couteau, je repolie toutes les parties poncées.

Enfin, j’aiguise la lame du couteau, et je l’essuie.

Heures passées : de 3 heures pour le modèle le plus simple, à 20 heures et plus pour 1 couteau.

Vous pouvez consulter le catalogue en coutellerie d’art en suivant ce lien :

https://verdoncoutellerie.net/telecharger-le-catalogue-en-coutellerie-dart/

Coutellement vôtre, Mikaël Trocherie.